Comment vas-tu depuis ton retour à Garges ?

Angie : Je vais super bien...même si le jeu me manque beaucoup, de ne pas être là-bas, de ne pas découvrir de nouvelles choses, de ne pas partager avec des gens que je ne connais pas. Ce sont des gens qui n’ont rien du tout et ils ne se prennent pas la tête, ils te donnent tout. Quand tu rentres en France, tu vois que finalement ça change énormément.

Pourquoi avoir participé à Pékin Express ?

A : J’ai participé à Pékin Express parce que je voulais voir quelles étaient mes limites. Je n’ai jamais voyagé toute seule, je ne suis jamais sortie de mon confort. J’ai fait l’armée pendant 5 ans certes, mais je suis restée en France, je ne voulais pas aller loin par rapport à ma fille. Le but était vraiment de me découvrir.

Tu as décidé d’intégrer l’émission seule, et tu as formé le binôme d'inconnues de cette 17e saison. Comment s’est passée ton aventure ?

A : Oui, au début, je voulais le faire avec mon frère ou ma sœur, mais ce ne sont pas des adeptes des caméras, et je ne me voyais pas le faire avec quelqu’un d’autre que ma famille, c’est pour ça que j’ai préféré y aller seule. C’était l’occasion pour me retrouver avec moi-même, de savoir ce que je valais. Au début, j’avais beaucoup d’appréhension. Au final, je crois que je me suis retrouvée avec la meilleure des personnes que je pouvais avoir !

En tant que binôme d’inconnues, on sait qu’on est la cible des autres

C'était comment de dormir chez l’habitant ?

A : Déjà, on prend énormément de temps avant de trouver une habitation, c’est très fatigant ! Tu te lèves vers 5h du matin, tu te couches vers 23h, voir minuit. Tu peux même aller jusqu’à 1h quand tu ne trouves pas ! On peut dormir par terre, moi j’ai dormi sur des bancs, deux chaises en plastique, c’est ça l’aventure ! Mais ce qui m’a vraiment marquée, ce sont les toilettes. En Bolivie, ils n’ont pas beaucoup d’eau, du coup quand tu veux aller aux toilettes, tu vois les restes de tout le monde et puis les mouchoirs dans un seau. Une fois que les toilettes sont remplies, tu tires la chasse. C’est une leçon de vie.

Tu as grandi ici, à Garges. Dans quelle mesure cela t’a servie ?

A : Je suis assez garçon manqué, même beaucoup, et grandir dans une banlieue, ça m’a forgée. À commencer par mon éducation. Je n'ai pas connu mon père, ma mère était toute seule avec trois enfants. On a été éduqués à sa façon et je pense que c’est la bonne. Et puis dans une banlieue, on est tous ensemble, on est soudés. Ce sont tous ces points, toute cette éducation qui m'aident beaucoup, c’est ce qui fait que je suis moi aujourd’hui.

Quel est ton plus beau souvenir de l’aventure ?

A : C’est le premier épisode. Quand t’arrives et que tu vois tout le matériel, l’équipe de production, que tu vois le lac Titicaca, que tous les participants sont présents, tu te dis que c’est là, c’est maintenant. Donc je dirais que c’est le premier instant où j’ai mis les pieds sur le plateau.

Entre nous, combien de temps ça prend de trouver une voiture ? Parce qu’à la télé ça a l’air drôlement rapide !

A : Des fois, tu peux trouver une voiture au bout de 5 minutes. Et d’autres, tu peux attendre 5 heures ! Quelques fois, on a la chance de trouver un véhicule et puis hop, on doit descendre. C’est aussi pour équilibrer les courses, certains ont beaucoup de facilités à trouver une voiture, d’autres ont un peu plus de mal...