Pour cette nouvelle édition du concours d’éloquence, les écoliers, collégiens, lycéens et jeunes adultes sont invités à sauter le pas ! Comment et pourquoi être formé à l’art oratoire ? Réponse avec Graine d’orateur 93 et les élus gargeois Makha Diakhité et Teddy Viralde.
Se former à l’art oratoire
Tout au long du concours, les jeunes participants seront accompagnés par l’association Graine d’orateur 93. Fondée en 2015, elle a pour ambition de démocratiser l’art oratoire chez les jeunes issus de quartiers dits populaires en leur proposant des temps de formation en prise de parole et en argumentation. « En allant dans les grandes écoles ou dans les universités, on se rend compte que la maîtrise de l’art oratoire était inégalement répartie entre les personnes, alors même qu’il s’agit d’un facteur d’ascension sociale et professionnelle. Ces codes ne sont pas transmis à l’école et leur maîtrise dépend du bagage socio-culturel de chacun, explique Noam Vives, formateur et Vice-président de Graine d’orateur 93. Au cours du temps de formation, nous échangerons sur les notions fondamentales de l’art oratoire puis nous passerons à la pratique avec quelques exercices. Le but étant de révéler le potentiel inexploité qui sommeille en chacun. »
Équiper les jeunes
Dans bon nombre de contextes, les compétences en matière d’élocution (intonation, vocabulaire, registre…) sont un prérequis. « Ce concours, qui est une première à Garges, va donner une véritable impulsion à notre jeunesse. », souligne Makha Diakhité, Conseiller municipal délégué. Au-delà des mots, la posture et les gestes traduisent eux aussi des émotions et des nondits. C’est pourquoi la communication non-verbale sera également travaillée au cours du temps de préparation. L’objectif étant que chaque apprenti orateur, peu importe les résultats du concours, puisse ressortir de cette expérience en ayant acquis les codes de l’art oratoire et qu’il puisse les réutiliser dans son quotidien. « Ce concours est l’opportunité pour chaque jeune de gagner en confiance, de vaincre sa timidité, son stress, et de pouvoir s’exprimer avec aisance devant un public », explique Teddy Viralde, Adjoint au Maire délégué à la Jeunesse.
Entrée libre